Ciné Droit Libre: Les programmes s’intensifient à jour J-2 de la cérémonie de clôture


Le jeudi 27 juin 2013, les activités du Ciné Droit Libre, édition 2013, avait pour centre de convergence, l’Université de Ouagadougou et l’Institut Goethe. Projection de films qui retracent l’actualité brûlante de l’heure, suivie de débats et de questions-réponses entre festivaliers, réalisateurs et acteurs principaux.
Jeudi 27 juin 2013. Nous sommes à jour-j -2 de la cérémonie de clôture de  la 9e édition du festival Ciné Droit Libre, édition 2013.



Il est 16 h00 mn. Même heure à l’Institut Goethe et à l’Université de Ouagadougou. Le staff organisationnel du Ciné Droit Libre, a mis les petits plats dans les grands dans les deux centres. C’est précisément à l’Amphi A600 de l’Université de Ouagadougou que nous avons choisi de suivre de bout en bout les programmes avec les nombreux étudiants venus à cet effet. La première activité a été le forum sur le thème du festival, « Où  va l’Afrique », animé par le Pr Albert Ouédraogo. Le conférencier du jour s’est appesanti sur la tradition africaine pour inviter toutes les composantes de la population, chacun à son niveau, à jouer véritablement sa partition afin de changer les donnes pas toujours heureuses  en Afrique. Il est optimiste quant à une autre Afrique. Une Afrique où ses ressources pourront profiter à tous ses filles et fils. Des  questions liées à son entrée au gouvernement de la quatrième république, dirigé par le capitaine Blaise Compaoré, Albert Ouédraogo est sans équivoque. « J’ai été appelé au gouvernement  à  un moment où le Burkina Faso allait mal. Je suis un fils de ce pays, je ne le souhaite pas mais si d’aventure il arrivait que je sois  encore sollicité pour apporter ma pierre de contribution pour l’édification de notre mère-patrie, je vous avoue que je ne  vais pas hésiter à y aller » a-t-il poursuivit.

Après l’intervention du Pr Albert Ouédraogo, le 1er film de toute une serie, « Demain l’Afrique »  a été projeté. Le film dont le réalisateur est Parfait Kiswensida se pose de nombreuses questions sur l’avenir de l’Afrique et de sa franche jeune, surtout diplômée. Les  festivaliers ont esquissé des pistes de résolution des maux de l’Afrique dont les bourreaux sont des fils de « Maman Afrika » eux-mêmes. Les films, un parcours de lutte, The New World et call me Kuchu qui parlent respectivement du parcours de militant de Me Halidou Ouédraogo, de la cruciale question de l’immigration et de l’homosexualité en Ougandan. Avec une attention admirative, les festivaliers ont suivi de bout en bout les différentes séquences et les débats ont été parfois houleux. Ils ont souhaité particulièrement que le film, un parcours de lutte soit traduit en langues nationales pour conscientiser davantage et faire savoir à la jeune génération, qu’il n’y a que la lutte qui paie. « Nous allons nous voir le 29 juin 2013 » pouvait-on entendre murmurer dans l’amphi A 600 de l’Université  de Ouagadougou ou se déroulait  la séance de projection de films.
Namwinnoukpiein SOME



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