Le Carrefour international a fait ses dernières projections pour Ciné Droit Libre


Les dernières projections du Ciné Droit Libre 2015 au Carrefour international du Théâtre de Ouagadougou a eu lieu ce mercredi 1er juillet 2015. Les cinéphiles ont pu voir "L'homme qui répare les femmes" de Thierry MICHEL, et "Farafin ko, une cour entre deux mondes" de Vincent SCHMITT, Aicha BORO et Claude LETERRIER.

 


"Farafin ko, une cour entre deux mondes", a été le tout dernier film projeté au CITO pour le 11e Ciné Droit Libre. Il retrace la vie d'une grande famille qui habite la même cour, quelques mois avant l'insurrection d'octobre 2014 au Burkina Faso. 
Les réalisateurs Vincent SCHMITT, Aicha BORO et Claude LETERRIER ont voulu présenter la vraie vie dans cette famille: les scènes de la vie quotidienne, les difficultés, les amitiés et les disputes, tout y est.
 On retrouve tout au long du film des scènes très belles malgré ou justement à cause de leur simplicité.
Même si parfois on se demande où elle veut nous conduire, on se rend compte au long de l’œuvre que la vie n’est pas simple, et que les esprits s’échauffent doucement en espérant des jours meilleurs. On se dit que tout ira bien un jour, et le soir autour du thé on discute de ce que les dirigeants du pays devraient faire pour une meilleure vie. Quelque chose semble se préparer…

Pour le film "L'homme qui répare les femmes", le réalisateur Thierry Michel a suivi le Docteur Mukwege en 2014, dans sa lutte pour sauver les femmes et les filles qui subissent des agressions sexuelles en République Démocratique du Congo. Ce brave homme ne recule devant aucun effort pour réparer des milliers de femmes violées durant 20 ans de guerre civile dans ce pays d’Afrique Centrale. Des nombreuses opérations chirurgicales aux séances de thérapie de groupe, en passant par les actions de plaidoyer en faveur de ces victimes, il est sur tous les fronts.

Au gré de ces périples, le spectateur découvre les souffrances de ces femmes qui perdent souvent l’essence de leur vie après que leur chemin ait croisé celui d’un homme sans scrupules. Et l’horreur atteint son comble quand les chirurgiens doivent réparer une fillette d’à peine 2 mois qui a été violée par un homme… Pour le Dr Mukwege, tous ces malheurs ont leur source dans les enjeux financiers qui se font autour des richesses dont regorge le pays. Le film fini d’ailleurs sur son interrogation : "Est-ce que nous allons pouvoir vivre un jour en paix dans ces pays vastes et riches? Ces si beaux pays."
Stella
 

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