Le clou de la soirée avec Adama Dahico. Adama Dahico, avec ses valises sur scène, revient sur les évènements de la crise ivoirienne, le tout dans un humour à faire mourir la maison du peuple de rire. Un spectacle dans lequel se lit la part de vérité de l'humouriste dans la crise qui a sécoué son pays, la Côte d'Ivoire.
Spéciale soirée "Humour et droits humains": la zigzagcratie, le nouveau concept humouristique de Gérard
Est-ce la démocratie ou la zigzagcratie? Voila toute la question qui sert de fil conducteur à ce nouveau spectacle de son excellence Gérard. Une façon pour l'humouriste de dépeindre l'exercice de la déocratie en Afrique, le comportement des dirigeants mais aussi des citoyens.
Spéciale soirée "Humour et Droits Humains": Digbeu Cravate maintient la maison du peuple dans un éclat continu
L'humouriste ivoirien, Digbeu Cravate, annoncé depuis pour la cloture de ciné droit libre, n'a pas trahi les attentes. Un rire fou et continu dans la salle. Un peu dommage pour tout ce monde qui attend dehors.
Spéciale soirée "Humour et Droits et Humains": un jeune réussi le grand coup d'improvision
Un jeune, monté sur scène, réussi l'impossible: faire rire une maison du peuple qui étouffe de monde. Appelé sur scène pour occuper les spectateurs en attendant Digbeu Cravate, le jeune a provoqué les applaudissements de la maison du peuple.
Spéciale soirée "Humour et Droits Humains: Une longue file d'attente devant la maison du peuple
Dans quelques heures débute la soirée "Humour et Droits Humains", l'autre moment fort du Festival Ciné Droit Libre. A l'intérieur de la Maison du Peuple, une foule nombreuse de spectateurs en place, impatient de voir le nouveau spectacle de l'humouriste ivoirien, Adama Dahico, "Du CP1 au CPI". Au même moment une longue file d'attente devant la maison du peuple. Visiblement, l'une des plus grandes places de spectacle de Ouaga refusera du monde, et ce sera dommage.
Cérémonie de remise de prix
Des découvertes, des échanges, des films…, il en a eu à ce festival qui a drainé des participants venus d’horizons divers. Réalisateurs, journalistes, artistes… ont pendant six jours partagés les expériences, chacun dans leur domaine respectif. La cérémonie de clôture comme celle de l’ouverture a été marqué par la présence de la marraine Barbara Hendricks. L’ambassadeur des Pays-Bas au Burkina Faso avait lui aussi effectué le déplacement. « Ce festival est fort à propos », a lancé l’animateur de la cérémonie, le célèbre journaliste burkinabé Newton Ahmed Barry, qui ajoute que son thème évocateur a eu une marraine à sa hauteur.
Abdoulaye Diallo, coordinateur du festival est sans doute l’homme le plus satisfait du bon déroulement de l’évènement. Il a remercié toutes les bonnes volontés qui ont fait feu de tout bois pour la réussite du festival. L’ambassade des Pays-Bas au Burkina Faso, l’un des partenaires techniques et financiers du festival, par la voix de l’ambassadeur a salué la « survie » du festival, souhaitant par ailleurs qu’il soit délocalisé vers d’autres localités du Burkina. La bonne nouvelle apportée par l’ambassadeur des Pays-Bas est son accompagnement certain de l’édition 2013 bien que l’ambassade est en passe de fermer ses portes au Burkina.
La marraine après avoir apprécié positivement l’hospitalité que lui ont réservé les burkinabé a remis le prix du meilleur projet de film documentaire sur les droits humains à Ibrahim Sugri Nooma Guigma pour son projet de réalisation sur les enfants qui naissent en prison. Une mention spéciale revient à Kadi Traoré avec son projet portant sur la réalisation d’un film documentaire sur la scolarité des enfants.
Les rideaux se sont donc refermés sur la 8éme édition du festival Ciné Droit Libre, première phase. La deuxième phase est prévue pour ce samedi 14 juillet 2012 avec un grand spectacle humour dont les têtes d’affiches sont Adama Dahico, Gerard, Digbeu Cravate… Rendez-vous est pris pour le samedi 14 juillet à la Maison du Peuple pour la suite du festival!
Bassératou KINDO
CDL 2012: La clôture du Festival se fera en humour!
Du fou rire à la maison du Peuple avec Dibgeu Cravate, Adama Dahico, SEM Gerard et Moussa Ouedraogo. C'est dans un humour engagé ce samedi à 20h, que la 8ième édition du festival " ciné droit libre" vous dit au revoir! Du rire à gogo ce samedi 14 juillet 2012 à la maison du peuple de Ouagadougou. Entrée 1000 FCFA.
CDL 2012, Barbara Hendricks au chevet des réfugiés maliens
Barbara Hendricks discutant avec les femmes |
La marraine de la 8 e édition du festival Ciné droit libre, la cantatrice américaine Barbara Hendricks a enfilé son costume d’ambassadrice de bonne volonté du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés le temps d’une visite sur le site d’accueil des réfugiés maliens de Damba, à 50 km de Djibo, au Nord du Burkina.
Barbara Hendricks salue les enfants |
Barbara Hendricks est allée s’imprégner le vendredi 7 juillet dernier, des réalités et des conditions de vie de ces populations qui ont fuit la crise au Nord Mali. L’ambassadrice de bonne volonté s’est engagé à porter sa voix sur les grandes tribunes internationales pour plaider en leur faveur. Ces derniers ont profité de l’occasion pour énumérer des besoins sur le plan alimentaires. Les femmes réfugiées ont quant-à elles ont exprimé leur regret d’avoir perdu leurs activités artisanales qu’elles menaient dans leur pays d’origine.
Kpénahi Traoré
Le festival à l'UO: "la patrie ou la mort, nous revenons"
"Sur les traces du
lion", "Savoir raison gardée", et "Rasta rebelle"
telle est la brochette de films programmés cet après midi à l'université de
Ouagadougou. Trois films qui, aussi bien l'un que l'autre, traitent de thématiques
bien actuelles.
Le premier, de Dimanche
Yaméogo, recueille les propos du témoin privilégié, Boukary Kaboré dit "Le
lion" sur les évènement qui ont marqué la vie de la révolution qu'a connu
notre pays au début des années 80 et le basculement vers la rectification en
1987. Le film a suscité beaucoup d'intérêt surtout lorsque l'on sait que le
personnage principal s'est récemment engagé dans un parti politique. En somme,
c'est un "Lion" nostalgique de la révolution qui s'est présenté aux
étudiants du campus de Zogona ce soir.
Mamounata S. Nikièma, elle,
dans "savoir raison gardée", nous promène dans les coulisses de la
CENI(commission électorale nationale indépendante) pour nous faire découvrir le
processus électoral dans toutes ses péripéties. Une démarche qui invite le
commun des mortels à avoir un esprit de compréhension vis à vis de certaines
imperfections constatées lors des élections.
"Rasta rebelle" de
Inoussa Kaboré quant à lui raconte le combat de Samsk le Jah, un artiste
burkinabè qui n'est plus à présenter.
Comme il fallait s'y
attendre, la mobilisation n'a pas faillie du coté des étudiants. L'amphiA600
est allé au delà de sa contenance. La qualité des débats qui ont suivi les
projections aussi. Notons que cette soirée marque la clôture de CDL 2012 au
sein de l'université.
Adama SORGHO
Femme, moteur de changement : Ce n’est pas une lutte contre les hommes, mais plutôt contre les mauvaises idées
Le forum sur le thème de la 8é édition du festival ciné droit
libre a eu lieu dans la salle petit Meliès, le samedi 7 juillet 2012. Avec
comme invités : Barbara Hendricks, cantatrice américaine, Irène Tasembedo,
danseuse contemporaine et Nestorine Sangaré, ministre de la Promotion de la
femme. Le modérateur était le Pr Serge Théophile Balima.
Un forum très
enrichissant, pourra-t-on dire. Car magnifié la femme, en effet, relève d’un
art. Au début et à la fin de tout, la femme constitue un véritable levier de
développement. « Cet atout, il faut
le saisir à temps », clame la ministre de la Promotion des femmes,
Nestorine Sangaré. Pour Irène Tasembedo, le signal est sonné, mais il
revient aux femmes de s’exprimer avec conviction. C’est à elles, d’engager le
combat pour le changement. Ne donc plus attendre que tout vienne des hommes. Ce
changement à plusieurs dimensions (politique, économie, sociale, culturel), doit
être soutenu par les hommes, parce qu’une femme émancipée bénéficie à toute la
nation.
Le changement des mentalités est, à cet effet, un facteur très
important. Pour Barbara Hendricks, il faut tout simplement une légalité
dans la différence. La femme, moteur de développement passe par une éducation
certaine, en plus d’une bonne orchestration de démocratie. Étant donné que l’émancipation
de la femme profite le plus à l’homme. Et Nestorine Sangaré d’ajouter que la
guerre des sexes n’aura jamais lieu. « On
ne lutte pas contre les hommes, mais plutôt contre les mauvaises idées »,
ont-elles indiqué.
Bassératou KINDO
"Espoir Voyage" de Michel Zongo replonge dans le phénomène des départs vers la Côte d'Ivoire
Parti en Côte d’Ivoire, à la recherche d'un mieux vivre, Joany Zongo a laissé sa famille dont Michel son frère cadet, qui n’avait que 4 ans. C’était en 1978. Les dernières nouvelles parvenues à la famille, après plusieurs années d’absence, étaient malheureuses: Joany était mort. Un frère que Michel ne verra plus jamais dans le monde des vivants. En 2010, soit 32 ans après, il décide alors d’aller sur les traces de ce frère disparus en Côte d’Ivoire. Il parvient à rencontrer la famille qui l’a accueilli, mais jamais il n’a pu voir sa tombe.« Deux nuits de voyage vers la Lagune Ebrié et trois semaines de tournage »,a-t-il confié.
Fort néanmoins du sentiment d’avoir vécu un tant soit peu avec lui à travers son "Voyage Espoir" qui l'a conduit de son Koudougou natal au dernier village où vécu son frère,
Michel avoue avoir accomplie une mission très noble et par ricochet rendu
hommage à tous les frères qui ont pris la destination de ce pays, mais qui ne
sont plus jamais revenus. Voila résumé le documentaire projété ce vendredi soir et qui a donné lieu à des débats nourris, animés par le ministre des Droits
humains et de la Promotion civique, Albert Ouédraogo. Ce dernier, après avoir
loué l’initiative du jeune réalisateur à rendu un vibrant hommage à tous les
burkinabè vivant en Côte d’Ivoire. « Leur
sacrifice a contribué à construire la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Ils
sont les pionniers de notre bien-être d’aujourd’hui malgré les larges préjugés
portés à leur égards », a-t-il
estimé. Il va poursuivre en affirmant que s’il y a un peuple hospitalier, c’est
bien celui de la Côte d’Ivoire. Sa fausse image (le peuple ivoirien) pendant la
crise est selon le ministre un entretien politique.
Les cinéphiles n’ont pas
tari de questions et de commentaires après cette
intervention du ministre. Ont-ils entre autres cherché à savoir ce que le
gouvernement fait pour retenir les frères au pays. « Sortir les populations de la pauvreté n’est pas le seul fait du
gouvernement », tel a été la réplique d’Albert. On pourra donc dire que
l’action de Semfilms à travers festival ciné droit libre dont l’un des
objectifs est l’éveil de conscience des populations porte ses fruits.
Bassératou KINDO
Etudiante, moteur de changement au Burkina Faso
"Femme moteur de changement en Afrique", c'est sous ce thème que se tient cette 8e édition de CDL. En droite ligne avec cette thématique, les organisateurs de cette formidable manifestation sont allés à la rencontre des étudiantes de la cité universitaires de Larlé. Femmes et futures femmes éclairée, cette soirée thématique a permis au occupantes des lieux d'échanger avec une brochette d'invités (Samsk le Jah, Smockey, Inoussa Kaboré et Amkoullel).
Quatre films bien choisis étaient au programme pour cette soirée. Il s'agit de "Non coupables" de Pauline Mvélé, "Rasta rebelle" de Inoussa Kaboré, "Les Etats Unis d'Afrique" de Yanick Letourneau et "Bon séjour" de Christian Lelong et de Maria Silvia Bazzoli. Comme il fallait s'y attendre, les débats autour des questions du développement de l'Afrique ont mobilisé fortement les étudiantes et même des étudiants. Toute chose qui démontre que les organisateurs de cette manifestation ont vu juste en choisissant cette stratégie d'apporter le festival aux festivaliers sur leur lieu d'habitation habituel.
Adama SORGHO
L’espoir du cinéma burkinabè en renaissance
Il était 10h au restaurant de l’Institut français ou à lieu
les activités du festival ciné droit libre à Ouagadougou, ce vendredi 6 juillet 2012. Abdoulaye Diallo
et six jeunes réalisateurs s’étaient installés sur la terrasse de la cafète. Quelques
journalistes y étaient également, chacun s’afférant à régler son appareil de
reportage. C’était les préparatifs de la conférence dont l’objectif est de
présenter les jeunes réalisateurs Burkinabès au grand public.
En effet, à cette
8é édition du festival « de défense des droits humains », une dizaine
d’œuvre burkinabé figurent parmi la trentaine projetée sur les sites.
« La guerre des terres »,
« Espoir Voyage », « une vie de cachot », « Boum
boum », etc. sont entre autres films documentaires de belle facture écrits
et réalisés par de jeunes Burkinabé. De Michel Zongo, à Abdoul Aziz Nikiéma
en passant par Inoussa Baguian, les six
hommes ont à tour de rôle expliqué leur engagement à faire du cinéma à la
mode documentaire. Les thèmes abordés par ces jeunes sont en effet très
sensibles et les préoccupations des hommes de médias portaient justement sur
l’accessibilité des sources d’informations, mais également les sources de
financements. La réalisation Burkinabè
est-elle entrain de se refaire du fait de cette génération
montante ? Quelle est alors les
relations actuelles entre les anciens et les nouveaux ?
Toutes ces questions ont eu, autant que se peut des réponses.
C’est ainsi qu’on apprendra alors que certaines réalisations sont supportées par
les recettes de la vente d’autres cassettes. Les financements extérieurs ne
sont pas aussi à négliger. Quand aux sources d’informations, elles sont quelques
fois facilitées par les autorités à travers des autorisations. En tout cas, le
moins que l’on puisse dire, est que le cinéma burkinabè porte de grands
espoirs au regard du dynamisme de cette génération montante qui garde
évidemment de bons rapports avec les anciens.
Bassératou KINDO
CDL 2012, visitez le plateau télé du festival
La 8e édition de Ciné droit libre, c’est aussi un plateau télé quotidien qui reçoit des invités de marque. Si vous participez à Ciné droit libre 2012, n’oubliez pas de faire un tour sur le plateau télé du festival pour suivre l’émission animée par des animateurs aussi chaleureux que talentueux. Ce sont Bakary Ouattara et Geoffrey Vaha de la télévision canal 3 du Burkina Faso et Mariam Coulibaly de la Côte d’ivoire.
L’objectif de cette émission qui passe sur des chaînes de télévisions (Canal 3, SMTV, BF1) est de recevoir dans son sympathique et très coloré cadre, des réalisateurs, des journalistes, des activistes des droits humains qui viennent présenter leurs films, leurs activités et surtout recueillir leurs réactions sur les films après les projections et débats. Sont déjà passés sur ce plateau, Albert Ouédraogo, ministre burkinabè en charge des droits humains, Yanick Letourneau, réalisateur canadien, Antoine Vitkine, journaliste et réalisateur français, Yacouba Sangaré, journaliste ivoirien et le rappeur malien Amkoullel…
Pour l’un des animateurs, Bakary Ouattara, cette émission est une première et une réussite pour le festival CDL qui réfléchi déjà sur l’élargissement de sa diffusion à d’autres chaînes de télévision et la possibilité retransmettre l’émission en direct.
Kpénahi Traoré
Kpénahi Traoré
Une femme contre deux hommes pour 5 millions
Kady Traoré, Sekou Omar Sidibé et Sougri Nooma Ibrahim Guigma, voici les trois auteurs de projets de film sélectionnés pour le dernier carré du concours de meilleurs projet de film sur les droits humains et la liberté d'expression. Et comme chaque année le pitch organisé ce vendredi soir à l'institut français a permis au public de découvrir le contenu de trois meilleurs projets retenus pour la dernière étape de la compétition. Droit de la jeune fille avec en toile de fonds la scolarisation, droit du travail avec la misère des travailleurs pauvres de Ouaga et enfin, naitre libre en prison qui traite de la problématique des nourissons prisonniers c'est essentiellement les sujets traités par ces trois candidats au prix cette année. Cet après midi, chacun d'entre eux s'est évertué à convaincre le jury composé d'Antoine Vitkine de la France, Sani Magori du Niger et Luc Damiba du Burkina Faso. Rendez vous dimanche 7 juillet pour les résultat à l'institut français.
Adama SORGHO
CDL2012: Zoom sur quelques lieux qu'il ne faut pas manquer de visiter
A l'Institut Français où le Festival Ciné droit libre a fixé ses principales bases, nous avons retenu pour vous quelques endroits qu'il ne faut pas manquer de visiter. Une suggestion pour mieux profiter de votre passage dans ces lieux et de votre festival.
Voici donc des lieux identifiés par notre équipe:
Voici donc des lieux identifiés par notre équipe:
1- Le Desk Info
Juste à l'entrée de l'Institut français, à quelques mètres de la porte d'entrée si les hotesses du festival attire votre regard vers la gauche, n'hésitez pas à faire suivre le pas. Vous pourrez y trouver toutes les informations qui vous permette de tirer profit de votre passage au Festival. Rouki et son équipe environ une dizaine de bénévoles, reconnaissables plus que par leur charmes, à leur sourire accueillant, possèdent la clé du festival.
A tout moment et à coeur joie, les bénévoles n'attendent que les festivaliers qui ont besoin de leurs services. C'est au Desk Info que vous pourrez trouver le programme du festival, obtenir les orientations pour accéder à la salle de projection et bien d'autres informations. C'est là également que vous trouverez les hotesses du festival. Et rien de tout cela ne vous est utile, ces charmantes hotesses ne se plaindront pas de recevoir votre bonjour et vos encouragements.
Justin Yarga
A l'heure des négociations sur le TCA, le Festival ouvre une fenêtre sur la questions des armes
Le Festival Ciné droit libre dont Amnesty International Burkina
Faso est partenaire à chaque édition, a encore soulevé une question spécifique
des droits humains. Après la mortalité maternelle pour l'édition passée, la 8e
édition a fait un focus sur la question du transfert des armes, en échos à la
campagne actuelle d'Amnesty International pour l'adoption d'un TCA.
Le film, "Trafic et scandale autour des armes légères"
du réalisateur américain Sander Franken, a servi de base aux débats sur la
question de la circulation des armes légères. Ce documentaire plonge au cœur des
impacts du commerce des armes, notamment en terme de pertes en vie humaine.
Le panel composé de Christian Ouédraogo, coordonnateur campagne
d'Amnesty Burkina et Mme Ouédraogo Valérie, coordonnatrice nationale du West
african network for peace building (WANEP), a donné, sous la modération de
Roger Minoungou, des éclairages sur le lien entre la question des armes et les
droits humains. Mais surtout, à l'heure où se tient la conférence internationale
pour la régulation du commerce des armes, l'occasion se prêtait fort bien pour
parler des objectifs de la campagne d'Amnesty pour un traité sur le commerce
des armes, son contenu et le processus.
Le public a montré par ses interventions un intérêt à la
question des armes. Entre autres suggestions sorties des échanges, certains
pensent qu'il faut pointer du doigt les producteurs d'armes. Ce ne sont pas les
idées qui ont manqué mais plutôt le temps.
Yarga Justin
"Soirée printemps arabe": des débats comme il fallait s'y attendre dans un milieu estudiantin
La crise libyenne et la chute du Guide libyen ont suscité des débats et des controverses chez de nombreux africains. Cela justifie pour beaucoup la mobilisation des étudiants à la soirée que le Festival Ciné Droit Libre a consacré aux révolutions arabes, soirée au cours de laquelle a été projeté le film "Kadhafi, mort ou vif" du réalisateur réalisateur Antoine Vitkine.
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Une vue des spectateur dans la cour de l'institut Goethe |
Plus d'une centaine d'étudiants ont pris d'assaut l'Institut Goethe pour revivre l'histoire des révolutions arabes à travers les deux films de la soirée, "Kadhafi, mort ou vif" et "Tahrir" et pour débattre de la crise libyenne et de la chute du Kadhafi.
De l'avis du réalisateur de "Kadhafi mort ou vif", c'est un film qui raconte l'histoire de la crise le plus objectivement possible, sans jugement. Et comme être objectif ne signifie pas absence de sentiments, Antoine Vitkine, qui a été sur le front des combats où il a cotoyé des étudiants assez jeunes, a eu une pensée pour ces jeunes qui se battaient pour leur liberté.
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Le réalisateur de Kadhafi mort ou vif, Antoine Vitkine (gauche) et le politogue Valère Somé (milieu) lors des débats autour du film. |
Les débats autour de ce film ont surtout porté sur les raisons de l'intervention de l'OTAN, et plus précisement sur les motivations de Nicolas Sarkozy, alors président de la République française, qui a imposer son leadership dans cette intervention. Des visées économiques comme le soutiennent certains étudiants et que n'exclue pas le politologue Valère Somé? Voila la question qui semblait opposer les intervenants (côté des spectateurs) au réalisateur qui préfère voir dans ce leadership de Nicolas Sarkozy des raisons de morale et des raisons politiques, notamment une occasion de redorer son blason après son soutien à Ben Ali.
Justin Yarga
8e édition de CDL, quand les tout-petits ont leur espace d’expression
Ombre Blanche en discussion avec les enfants |
Pour parler de droits humains et liberté d’expression, il n’y a pas d’exception de genre, ni d’âge. Tout le monde est concerné par le respect des droits humains. C’est sans doute pour cette raison que le festival Ciné droit libre consacre pour la deuxième fois consécutive, un cadre de partage pour les tout-petits. L’espace enfants du festival a été ouvert ce matin du 5 juillet à l’Institut français par des séances de projection et de discussion.
Photo de famille |
Durant deux jours (les 5 et 6 juillet), les enfants auront un cadre qui leur est spécialement dédié pour voir des films réalisés par de jeunes réalisateurs africains sur des enfants de l’espace UEMOA , dont le quotidien atypique est montré à travers la caméra. Parmi ses films, « une journée avec Ato », « une journée avec Moussa » et « Cogitation ».
Les enfants ont pu échanger avec l’une des réalisatrice de ces films pour enfants, Mamounata Nikiema. Et l’animateur de cet espace enfants, le slameur Ombre Blanche prend du plaisir à entretenir ces jeunes visiteurs qui n’ont pas été avares en question et ce dernier pense que ce sont des moments de divertissement et de réflexion pour ces enfants qui n’ont pas toujours des films taillés à leur taille.
Kpénahi Traoré
CDL 2012: Un départ inédit!
Le top de départ officiel du 8è festival Ciné Droit Libre a été donné hier à l’institut français de Ouagadougou. Festival de films et de débats sur la question des droits humains et la liberté d’expression dans nos pays, la 8è édition axe le débat sur la contribution de la femme au développement en Afrique.
Rehaussée par la
présence du ministre des droits humains et de la promotion civique Albert
Ouédraogo, la cérémonie d’ouverture était riche en couleurs et en émotions pour
le public. Dans son discours d’ouverture de la 8è édition, le ministre a laissé
entendre que la défense et la promotion des droits humains est l’affaire de
tous et chacun de nous doit être démocrate en son âme car être démocrate c’est
accepter que les autres puissent être différents de nous, c’est pouvoir
constamment se remettre en cause, c’est reconnaître que les autres sont faillibles
et que nous le sommes également.
Pour le Pr Albert
Ouédraogo, il est d’une impérieuse nécessité de protéger les défenseurs des
droits humains contre les fous de Dieu et les fous de la politique
politicienne. Ciné droit libre 2012 c’est donc parti pour cinq jours de
projections et de débats pour l’éveil des consciences, la défense et la
promotion des droits humains et de la liberté d’expression au Burkina Faso.
K. Gabriel Kambou
Soirée "printemps arabe" à l'institut Goethe
Ce soir à l'institut Goethe, le festival Ciné Droit Libre vous propose deux excellents films sur les révolutions en Afrique du Nord. le réalisateur français Antoine Vitkine vient présenter son nouveau film "Khadafi, mort ou vif", et après ce film le public pourra echanger avec lui et Valère Somé sur ce qui s'est passé en Libye.
Pour clore la soirée, un très beau documentaire sur la revolution égyptienne, "Tahrir".
L'entrée est libre!
Jeudi 5 juillet
19h00 : "Khadafi, mort ou Vif’", de Antoine Vitkine, (France, 2012, 90mn) En présence d’Antoine Vitkine et Valère Somé
21h30 : "Tahrir" de Ayten Amin, Tamer Ezzat, Amr Salama (Egypte, 2011, 90mn)
21h30 : "Tahrir" de Ayten Amin, Tamer Ezzat, Amr Salama (Egypte, 2011, 90mn)
Soirée droits humains et hommage à Floribert Chebeya après l'ouverture du Festival
Pour donner le ton
officiellement de la 8e édition du Festival Ciné droit libre, c'est
le film de Thierry Michel, "Affaire Chebeya,
crime d'État?" qui a été projeté à la suite de la cérémonie
d'ouverture et en présence des invités et personnalités. Une façon
pour le festival de rendre un hommage à ce défenseur des droits de
l'homme et à cette "voix des sans voix", du nom de l'ONG
dont il était le directeur, dans le cadre de la soirée spéciale "Droits Humains".
En effet, le 2
juin 2010, alors que s'ouvrait à Ouagadougou le festival ciné
droit libre, disparaissait le militant des droits de l'homme,
Floribert Chebeya, son chauffeur en République
démocratique du Congo. Morceau retenu pour vous dans ce film
émouvant de 95mn qui a fait vivre aux festivaliers de CDL le long
procès dans cette affaire etposé la question de la protection des
défenseurs des droits de l'Homme : « La mort de Chebeya parle. La
mort de Chebeya dit : voilà ce qu'il ne faut plus jamais faire »
![]() |
Les panélistes de la soirée DH: Chrisogone Z (gauche) et Germain Nama (droite) |
L'hommage à
Floribert Chebeya à travers la projection de ce film a été appuyé
par le président du MBDHP, Chrysogone Zougmoré, pour avoir connu
Chebeya et les conditions dans lesquelles les défenseurs des droits
de l'Homme travaillent en République démocratique du Congo.Pour
Monsieur Germain Nama, directeur du journal l'Évènement, invités
sur le panel aux côtés de Chrysogone Zougmoré, pour échanger sur
le film, il faut quand même salué dans cette affaire la tenue d'un
procès jusqu'à un verdict, avec tout ce qu'on peut lui reprocher.
Un commentaire qui référence au Burkina aux dossiers Norbert Zongo
et Sankara, bloqués par des non-lieu.
Justin Yarga
Ciné droit libre 2012 : le ton est donné
Pour la 8e fois, les droits humains et la liberté d’expression sont sous les projecteurs à Ouagadougou, dans le cadre du festival de films Ciné droit libre. Le lancement officiel de l’événement a eu lieu ce mercredi 4 juillet 2012, à l’Institut français de Ouagadougou. cette édition est placé sous le signe de la gent féminine avec un thème y afférent, « femme, moteur de changement en Afrique ».
L’ouverture de cette 8e édition a été marquée par les prestations du jeune slameur burkinabè Amidou, du rappeur malien Amkoullel, ponctuée des différentes interventions et la diffusion de reportages réalisés sur les activités précédentes du festival, à savoir, la rencontre professionnelle, la première de la « guerre des terres » à Yamtenga et la projection de « Boum Boum » et « l’ombre de Black » à la maison d’arrêt et de correction de ouagadougou (Maco). Prévu du 2 au 14 juillet 2012, les festivaliers auront au programme, des concerts, des débats, des master-class…
Kpénahi Traoré
CDL 2012 à la Maco : Boum Boum et Black so man, souvenir de deux héros de la Nation
![]() |
le directeur de la MACO, le réalisateur Souleymane Drabo et Boum Boum après la projection du film |
Depuis quelques années, Ciné droit libre (CDL) a inscrit dans son programme, une projection spéciale à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (Maco) pour rendre visite à « ceux qui sont privés momentanément de liberté » a dit Abdoulaye Diallo, coordonnateur du festival. Pour cette 8e édition, les organisateurs n’ont pas dérogé à la règle. La primeur était donc au tour des détenus de la Maco de recevoir l’équipe de CDL et ses invités pour une séance de projection de films dans l’après-midi du mardi 3 juillet 2012. Ils ont eu l’agréable surprise de voir le champion d’Afrique et ancien boxeur burkinabè Dramane Nabaloum dit Boum Boum qui était présent pour le lancement du film éponyme retraçant son parcours de boxeur jusqu’à son déclin.
Ce documentaire qui a été réalisé par Souleymane Drabo est un cri de cœur à propos d’anciennes gloires délaissées et retombées dans la misère a beaucoup été apprécié et a soulevé nombre d’inquiétudes, notamment la gestion de la carrière d’un sportif de haut niveau, la transmission des connaissances à la relève sportive. Boum Boum a encouragé les détenus à garder espoir car ils auront la liberté un jour ou l’autre. Malgré tout ce qui lui arrive aujourd’hui après avoir porté haut les couleurs du Burkina Faso, il ne regrette pas d’avoir choisi la box qui lui l’a propulsé au sommet à un moment donné de sa vie.
Le second film a avoir été projeté est « l’ombre de Black » réalisé par Gidéon Vink, un hommage rendu à l’artiste musicien burkinabè Black so Man décédé il y a 10 ans au moment où sa carrière musicale était en pleine ascension.
Kpénahi Traoré
« La guerre des terres » déclarée à Yamtenga
C’est parti pour la 8e édition du festival Ciné droit libre (CDL), le festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression. Avant l’ouverture officielle de CDL 2012, Comme chaque année, les organisateurs de ce festival essayent de donner une touche de nouveauté à l’événement en initiant des activités connexes. C’est dans cette optique que les habitants de Yamtenga, quartier périphérique de Ouagadougou communément appelé non-loti ont eu le privilège de voir en première, le film documentaire « la guerre des terres » d’Abdoul Aziz Nikiéma . Un film qui touche au sensible sujet des conflits fonciers au Burkina Faso. Le réalisateur en faisant ce film a « voulu interpeller l’opinion publique et surtout les autorités pour qu’elles prennent garde parce que les conflits fonciers risquent d’être la source d’une guerre civile au Burkina. »
El Hadj Aboubacar Zida, dit Sidnaaba qui était l’invité principal renchérit à en expliquant que si les autorités ne prêtent pas une oreille attentive à ce film, la situation sera encore plus récurrente dans quelques années. De l’avis de Siriki Tiemtoré, ressortissant de Yamtenga, c’est une interpellation aux victimes à être solidaires et à s’organiser pour mieux défendre leurs intérêts. Les deux autres films qui ont animé cette soirée cinématographique sont « une vie de cachot » d’Inoussa Baguian et « Bakoroman » de Simplice Ganou.
Kpénahi Traoré
Programme du mardi 3 juillet
PROGRAMME CINE DROIT LIBRE
MARDI 3 JUILLET 2012
MACO
15h00: projection du film "Boum Boum"
16h00: projection "L'ombre de Black"
(sur invitation)
UNIVERSITE / AMPHI A600
19h00 : "L'ombre de Black" , docu-fiction sur la vie de Black So Man, suivi de débats avec Papus Zongo et d'autres invités
20h30: "Les Etats Unis d'Afrique", film sur Awadi et Smockey, en présence du réalisateur et rappeurs Smockey, Emrical et Amkoullel
22h30: "Le Changement": l'histoire à travers les yeux des jeunes guinéens
Entrée libre!
MARDI 3 JUILLET 2012
MACO
15h00: projection du film "Boum Boum"
16h00: projection "L'ombre de Black"
(sur invitation)
UNIVERSITE / AMPHI A600
19h00 : "L'ombre de Black" , docu-fiction sur la vie de Black So Man, suivi de débats avec Papus Zongo et d'autres invités
20h30: "Les Etats Unis d'Afrique", film sur Awadi et Smockey, en présence du réalisateur et rappeurs Smockey, Emrical et Amkoullel
22h30: "Le Changement": l'histoire à travers les yeux des jeunes guinéens
Entrée libre!
"Affaire Chebeya, crime d'État?", pour ouvrir le bal des projections
Le 2 juin 2010, Floribert Chebeya, militant congolais des
Droits de l'Homme et directeur de l'ONG " La voix des sans voix",
disparait avec son chauffeur. Très vite, il apparait qu'il s'agit d'un meurtre
perpétré par les services policiers du général Numbi, inspecteur principal de
la police congolaise. Plusieurs fonctionnaires de police sont arrêtés, dont
l'adjoint du général Numbi, le colonel Mukalay.
Un procès débute alors avec des confrontations et des mises en causes du
général et du colonel Numbi.
Ce film de 95 mn, à travers l’assassinant de Floribert Chebeya, militant congolais des
Droits de l'Homme et directeur de l'ONG " La voix des sans voix" ,
pose la question de la protection des défenseurs des droits de l’Homme, très
souvent considérés comme cibles par les gouvernants.
« Affaire Chebeya,
crime de l'Etat? » du Belge Thierry Michel ouvrira le bal des projections à
l'Institut Français le mercredi 04 juillet 20h00, dans le cadre d'une soirée
Droits Humains. Le film sera suivi de Débats avec un panel composé de Zougmoré
Chrysogone du MBDHP et Germain Nama de l’Evénement.
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