Ciné Droit Libre, c’est aussi pour les enfants

Innovation importante de cette édition, l’ouverture du festival aux enfants a permis à des groupes d’écoliers d’apprendre plus sur les droits humains et la liberté d’expression. Cet apprentissage s’est fait à travers la projection de trois films, avec en sus la bonne compagnie du comédien Chocho.

Ils étaient en tout une centaine d’enfants issus de quatre écoles de la ville de Ouagadougou à prendre d’assaut la salle de la Rotonde pour suivre attentivement les films prévus par les organisateurs. Assez instructifs, les trois films proposés ont captivé les enfants. Il s’agit d’abord de « Parce que j’ai faim » de Claver Yameogo, un récit sur fond de dénonciation des maltraitances infligées aux enfants. Ensuite « Safi, la petite mère », le film de Raso Ganemtore a permis aux enfants d’admirer le courage d’une fille de huit ans qui réussit à sauver sa petite sœur orpheline d’une tradition suicidaire. Le dernier film qui a retenu l’attention des enfants s’intitule, « Une lettre au président » de Salam Zampaligré. L’animateur de cet espace enfants par quelques questions entre les trois films s’est rassuré que les différents messages ont été perçus et compris par les enfants.

La 7ème édition du festival Ciné Droit Libre aura donc tenu le pari de l’innovation gagnante en accordant un temps et un cadre aux enfants. La promotion des droits humains ne saurait être efficace sans la prise en compte de certains droits spécifiques tels que ceux des enfants. Les films projetés en font largement état. Ils dénoncent et appelent à une prise de conscience par rapport à la violation des droits de cette couche vulnérable de la société. Les deux matinées du jeudi et du vendredi consacrées aux enfants auront servi en cela à une bonne cause.

Justin Yarga

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