7e édition Ciné droit libre, « Bayiri » ouvre les débats


Le lancement le mardi 29 juin 2011 de cette 7e édition a connu en première mondiale, la, projection de « Bayiri, la patrie », la toute nouvelle réalisation du cinéaste burkinabè Saint Pierre Yaméogo. Un long métrage qui met le doigt sur certaines causes profondes de la crise ivoirienne, le concept de l’ivoirité et la question du droit foncier en Côte- d’Ivoire. « Bayiri » retrace le parcours douloureux de la communauté burkinabè travaillant dans les plantations de banane, de café et de cacao en Côte d’Ivoire.

Albert Ouédraogo, le ministre burkinabè des Enseignements secondaires et supérieurs, représentant le Tocsin et qui a participé aux débats après la projection a qualifié le film de drame qui nous est redonné à revivre. Il a particulièrement salué les mots d’excuses prononcés par l’ambassadeur de la Côte- d’Ivoire au Burkina Faso. Abdou Touré a demandé pardon de vive voix, au peuple burkinabè pour tout le mal qu’il a subi en terre ivoirienne tout au long de la crise. Ce film intervient dans un contexte où le pays de feu Félix Houphouët Boigny est entrain de sortir d’une crise postélectorale. Son réalisateur, Saint Pierre Yaméogo justifie son choix pour ce sujet « pour ne pas que les victimes burkinabè de la crise ivoirienne soient oubliées au moment où on parle de réconciliation ».

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