Ciné droit libre 2011: un top de départ en fanfare

C’est parti pour la 7e édition de Ciné droit libre, le festival de cinéma pour les droits humains et la liberté d’expression. Le ton de l’événement a été donné dans la soirée du mercredi 29 juin 2011, à l’Institut français de Ouagadougou.

Même si la marraine de cette 7e édition, la Camerounaise Henriette Ekwè, Prix du courage féminin en 2011 pense que « la culture des droits de l’homme tarde à arriver chez nous », pendant cinq jours, les militants pour la promotion des droits humains et la liberté d’expression s’exprimeront à travers des films, des débats et des concerts, autour du thème « nouveaux médias et démocratie en Afrique ». Un thème d’actualité vue le contexte de la vague de révolutions qui bouleversent le climat sociopolitique à travers le monde. Ces manifestations ont incontestablement été boostées par l’explosion des réseaux sociaux et des médias électroniques, plus que jamais au cœur de la liberté d’expression et qui ont démontré leur capacité à mobiliser et à influencer les masses. A ce propos, le président de Semfilms Luc Damiba est d’avis que les dirigeants africains doivent se mettre à l’ère du temps, car avec les médias alternatifs comme les blogs, la web-participation donne plus de liberté au citoyen à s’exprimer.

La cérémonie d’ouverture a particulièrement été animée par une prestation du musicien ivoirien Billy Billy, et d’un brin d’humour de KPG. Pour lui, « ciné droit libre se veut un événement à trois dimensions, à savoir culturelle, citoyenne et politique. Il constitue une tribune d’interpellation des politiques à mieux protéger les droits, à écouter les citoyens […] pour que le monde tourne plus libre, plus droit et plus démocratique. »

Kpénahi. Traoré

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