Ciné
Droit Libre, ce sont de films à voir, des débats, des concerts mais également des expositions.
Comme chaque année, l'Institut français abrite des stands où une
vingtaine de structures exposent des documents et autres gadgets.
Essentiellement
constitués d'organisations de défense des droits de l'homme et de la liberté
d'expression, et plus largement d'organisations de la société civile, les
exposants trouvent là un cadre pour une
visibilité de leurs activités, mais aussi pour sensibiliser les festivaliers et
même recruter des militants parmi ceux-ci. L'affluence dans les stands en ces premiers jours
du festival n'a pas encore atteint son paroxysme. Une affluence que, du côté de
l'organisation, on espère, va s'améliorer car, pour Méda Diane, responsable de
l'expo, le festival vient juste de commencer et les prochains jours enregistreront
plus de visiteurs pour les stands.
Les habituées …
Pour
cette édition, elles sont une vingtaine de structures exposant. Parmi elles, les
habituées du festival retrouvent des structures fidèles aux différentes
éditions. Le réseau national de lutte anti-corruption par exemple, ou la
section d'Amnesty International au Burkina Faso dont le stand s'impose par ses
couleurs (jaune et noir) à l'entrée de l'Institut français. Roger Minoungou,
coordonnateur chargé de la croissance et de l'activisme d'Amnesty International
Burkina apprécie à sa façon l'affluence au stand de la section: "On se
rend compte que l'affluence est morose. Mais nous sommes là jusqu'à la fin de
la semaine et espérons une plus grande affluence les prochains jours".
Si
la quantité fait de défaut pour le moment, la qualité des visiteurs elle ne
laisse pas indifférents les bénévoles d'Amnesty, partenaire du festival dès ses
débuts: "La plus part de ceux qui visitent notre stand sont des gens
intéressés par le travail du mouvement et qui sont de possibles
adhérents" a confié Roger Minoungou qui estime à 80 le nombre d'inscrits
sur la liste des volontaires à l'adhésion et autant le nombre de signatures
recueillies en faveur d'une pétition.
…et les nouveaux.
Tout
comme Amnesty, Oxfam est également une ONG habituée du festival avec sa
campagne CULTIVONS, portée d'ailleurs sur les écrans par un certain nombre de
films.
A
côté des habitués de cette exposition qui occupe une place non négligeable dans
le programme du festival, il y a les structures qui viennent se faire connaître
pour la première fois. Sont de celles-là la Ligue de Slam Africain (LISAF) dont
nous avons rencontré le premier responsable, le slameur burkinabè Ombre Blanche.
Pour lui, Ciné Droit Libre est un cadre idéal pour promouvoir le slam, un art
qui a des liens solides avec la défense des droits de l'Homme et de la liberté
d'expression.
On
retrouve également comme nouvelle structure exposant, le Réseau d'Initiative
des Journalistes (RIJ) dont Victor Bassolé, journaliste et membre du réseau
nous confirme que c'est la première participation à l'exposition. A propos de
l'affluence, il a sa petite explication: certainement les jours ouvrables. Mais le
RIJ entend capitaliser les visites déjà enregistrées depuis deux jours pour se faire connaître du public et faire
connaître ses activités.
Ce que pensent les visiteurs? Nous en
parlerons dans un autre billet.
Justin Yarga
Justin Yarga
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