La crise libyenne et la chute du Guide libyen ont suscité des débats et des controverses chez de nombreux africains. Cela justifie pour beaucoup la mobilisation des étudiants à la soirée que le Festival Ciné Droit Libre a consacré aux révolutions arabes, soirée au cours de laquelle a été projeté le film "Kadhafi, mort ou vif" du réalisateur réalisateur Antoine Vitkine.
Une vue des spectateur dans la cour de l'institut Goethe |
Plus d'une centaine d'étudiants ont pris d'assaut l'Institut Goethe pour revivre l'histoire des révolutions arabes à travers les deux films de la soirée, "Kadhafi, mort ou vif" et "Tahrir" et pour débattre de la crise libyenne et de la chute du Kadhafi.
De l'avis du réalisateur de "Kadhafi mort ou vif", c'est un film qui raconte l'histoire de la crise le plus objectivement possible, sans jugement. Et comme être objectif ne signifie pas absence de sentiments, Antoine Vitkine, qui a été sur le front des combats où il a cotoyé des étudiants assez jeunes, a eu une pensée pour ces jeunes qui se battaient pour leur liberté.
Le réalisateur de Kadhafi mort ou vif, Antoine Vitkine (gauche) et le politogue Valère Somé (milieu) lors des débats autour du film. |
Les débats autour de ce film ont surtout porté sur les raisons de l'intervention de l'OTAN, et plus précisement sur les motivations de Nicolas Sarkozy, alors président de la République française, qui a imposer son leadership dans cette intervention. Des visées économiques comme le soutiennent certains étudiants et que n'exclue pas le politologue Valère Somé? Voila la question qui semblait opposer les intervenants (côté des spectateurs) au réalisateur qui préfère voir dans ce leadership de Nicolas Sarkozy des raisons de morale et des raisons politiques, notamment une occasion de redorer son blason après son soutien à Ben Ali.
Justin Yarga
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