Le Festival Ciné droit libre dont Amnesty International Burkina
Faso est partenaire à chaque édition, a encore soulevé une question spécifique
des droits humains. Après la mortalité maternelle pour l'édition passée, la 8e
édition a fait un focus sur la question du transfert des armes, en échos à la
campagne actuelle d'Amnesty International pour l'adoption d'un TCA.
Le film, "Trafic et scandale autour des armes légères"
du réalisateur américain Sander Franken, a servi de base aux débats sur la
question de la circulation des armes légères. Ce documentaire plonge au cœur des
impacts du commerce des armes, notamment en terme de pertes en vie humaine.
Le panel composé de Christian Ouédraogo, coordonnateur campagne
d'Amnesty Burkina et Mme Ouédraogo Valérie, coordonnatrice nationale du West
african network for peace building (WANEP), a donné, sous la modération de
Roger Minoungou, des éclairages sur le lien entre la question des armes et les
droits humains. Mais surtout, à l'heure où se tient la conférence internationale
pour la régulation du commerce des armes, l'occasion se prêtait fort bien pour
parler des objectifs de la campagne d'Amnesty pour un traité sur le commerce
des armes, son contenu et le processus.
Le public a montré par ses interventions un intérêt à la
question des armes. Entre autres suggestions sorties des échanges, certains
pensent qu'il faut pointer du doigt les producteurs d'armes. Ce ne sont pas les
idées qui ont manqué mais plutôt le temps.
Yarga Justin
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