L’espoir du cinéma burkinabè en renaissance

Il était 10h au restaurant de l’Institut français ou à lieu les activités du festival ciné droit libre à Ouagadougou,  ce vendredi 6 juillet 2012. Abdoulaye Diallo et six jeunes réalisateurs s’étaient installés sur la terrasse de la cafète. Quelques journalistes y étaient également, chacun s’afférant à régler son appareil de reportage. C’était les préparatifs de la conférence dont l’objectif est de présenter les jeunes réalisateurs Burkinabès au grand public.

En effet, à cette 8é édition du festival « de défense des droits humains », une dizaine d’œuvre burkinabé figurent parmi la trentaine projetée sur les sites. « La guerre des terres », « Espoir Voyage », « une vie de cachot », « Boum boum », etc. sont entre autres films documentaires de belle facture écrits et réalisés par de jeunes Burkinabé. De Michel Zongo, à Abdoul Aziz Nikiéma en passant par Inoussa Baguian, les six  hommes ont à tour de rôle expliqué leur engagement à faire du cinéma à la mode documentaire. Les thèmes abordés par ces jeunes sont en effet très sensibles et les préoccupations des hommes de médias portaient justement sur l’accessibilité des sources d’informations, mais également les sources de financements. La réalisation Burkinabè  est-elle entrain de se refaire du fait de cette génération montante ?  Quelle est alors les relations actuelles entre les anciens et les nouveaux ?

Michel Zongo, réalisateur burkinabé

Toutes ces questions ont eu, autant que se peut des réponses. C’est ainsi qu’on apprendra alors que certaines réalisations sont supportées par les recettes de la vente d’autres cassettes. Les financements extérieurs ne sont pas aussi à négliger. Quand aux sources d’informations, elles sont quelques fois facilitées par les autorités à travers des autorisations. En tout cas, le moins que l’on puisse dire, est que le cinéma burkinabè porte de grands espoirs au regard du dynamisme de cette génération montante qui garde évidemment de bons rapports avec les anciens.

Bassératou KINDO

                                                            

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Attention.. ce genre d'articles bourrés de fautes d'orthographe atténue l'image de votre festival... et de votre site...