« La guerre des terres » déclarée à Yamtenga

 
C’est parti pour la 8e édition du festival Ciné droit libre (CDL), le festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression. Avant l’ouverture officielle de CDL 2012, Comme chaque année, les organisateurs de ce festival  essayent de donner une touche de nouveauté à l’événement en initiant des activités connexes.  C’est dans cette optique que les habitants de Yamtenga, quartier périphérique de Ouagadougou communément appelé non-loti ont eu le privilège de voir en première, le film documentaire « la guerre des terres » d’Abdoul Aziz Nikiéma . Un film qui touche au sensible sujet des conflits fonciers au Burkina Faso.  Le réalisateur en faisant ce film a « voulu interpeller l’opinion publique et surtout les autorités pour qu’elles prennent garde parce que les conflits fonciers risquent d’être la source d’une guerre civile au Burkina. »

El Hadj Aboubacar Zida, dit Sidnaaba qui était l’invité principal renchérit à en expliquant que si les autorités ne prêtent pas une oreille attentive à ce film, la situation sera encore plus récurrente dans quelques années. De l’avis de Siriki Tiemtoré, ressortissant de Yamtenga, c’est une interpellation aux victimes à être solidaires et à s’organiser pour mieux défendre leurs intérêts. Les deux autres films qui ont animé cette soirée cinématographique sont « une vie de cachot » d’Inoussa Baguian et « Bakoroman » de Simplice Ganou.


Kpénahi Traoré

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