7ème édition du CDL: Les lampions s'éteignent

Les rideaux sont tombés dans la soirée du dimanche 3 juillet 2011 à l’Institut Français, sur le 7ème festival de cinéma pour la promotion des droits humains et de la liberté d’expression, ciné droit libre. Une fin marquée par l’annonce de bourses d’étude et des résultats du concours de films documentaire.

La cérémonie de clôture a vu la remise de prix du meilleur projet de film documentaire sur les droits humains et la liberté d’expression qui est allé à Adama Sorgho pour son projet intitulé « Habibou, le dévouement ». La valeur du prix est de 3 millions F CFA, un bon d’abonnement d’un an et une promotion avant et après la réalisation du film au bimensuel Le Reporter. Le lauréat qui a choisi de mettre sa propre mère comme personnage central de l’histoire pour son combat en tant que mère de famille, leader d’association et femme militante, a dédié son prix à cette dernière et à toutes les femmes qui se battent jours et nuits pour faire vivre leurs enfants. Deux mentions spéciales du jury ont été attribuées Herman Kwéné et Kadi Traoré pour respectivement « caméra treillis » et « une volonté de femme ». Le jury a par ailleurs déploré sur l’ensemble des œuvres proposés, le manque d’une approche filmique, le manque de description réelle dans le fil des histoires et parfois une mauvaise étude dans le choix des personnages.

Les organisateurs ont annoncé l’octroi de deux bourses d’étude, à des étudiants en droit et en journalisme afin de promouvoir le journalisme d’investigation dans les médias africain, surtout burkinabè. Pour soutenir cette initiative, un projet de création d’un cadre de formation et d’apprentissage de ce genre journalistique, « un Institut Norbert Zongo pour l’investigation » est en préparation, a laissé entendre Luc Damiba, le président de l’association Semfilms, organisatrice du festival.

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