Günter Wallraff est un journaliste d'investigation allemand qui s’est fait connaître par sa méthode d'enquête retentissante, parfois qualifiée de « wallraffienne » en Allemagne. Son principe d'investigation se base sur l'expérience personnelle, au cours d'une infiltration dans l'environnement proche de la cible du reportage. C’est ainsi que Wallraff adopta à chaque fois une identité fictive et n'était donc pas reconnaissable comme journaliste. Il écrivit des livres dénonçant certaines situations sociales et essayant d'apporter un nouveau regard sur le fonctionnement de la société.
Sa méthode d'enquête fut très souvent critiquée par les enquêtés, comme ayant porté atteinte à leur vie privée ou mis en péril des secrets professionnels. Mais les juges ont toujours considéré les méthodes de Günter Wallraff comme conformes aux lois. Les conclusions des tribunaux en faveur de Wallraff s'appuient sur la liberté de la presse et l'intérêt de la société, en particulier dans les domaines influant la formation de l'opinion publique et les prises de décisions politiques. Günter Wallraff réussit alors de nombreuses enquêtes et publie plusieurs œuvres. En 2009, il publie dans Die Zeit un article sur le quotidien des SDF des grandes villes allemandes pendant l'hiver, toujours avec un déguisement et une fausse identité. En 2010, Wallraff sort son livre Parmi les perdants du meilleur des mondes dans lequel il reprend en plus de son article sur les SDF, différentes enquêtes comme celle où il se glisse dans la peau d'un noir, d'un ouvrier d'une boulangerie industrielle, d'un chef d'entreprise. Le journaliste Günter Wallraff est au CDL 2011 pour présenter son documentaire édifiant Noir sur blanc, dans lequel il est déguisé en Somalien, peinture noire et perruque crépue, et a écumé l'Allemagne pendant un an en caméra cachée. Ce documentaire dresse un état des lieux du racisme en Allemagne. Le rapport est accablant, effarant.
Sa méthode d'enquête fut très souvent critiquée par les enquêtés, comme ayant porté atteinte à leur vie privée ou mis en péril des secrets professionnels. Mais les juges ont toujours considéré les méthodes de Günter Wallraff comme conformes aux lois. Les conclusions des tribunaux en faveur de Wallraff s'appuient sur la liberté de la presse et l'intérêt de la société, en particulier dans les domaines influant la formation de l'opinion publique et les prises de décisions politiques. Günter Wallraff réussit alors de nombreuses enquêtes et publie plusieurs œuvres. En 2009, il publie dans Die Zeit un article sur le quotidien des SDF des grandes villes allemandes pendant l'hiver, toujours avec un déguisement et une fausse identité. En 2010, Wallraff sort son livre Parmi les perdants du meilleur des mondes dans lequel il reprend en plus de son article sur les SDF, différentes enquêtes comme celle où il se glisse dans la peau d'un noir, d'un ouvrier d'une boulangerie industrielle, d'un chef d'entreprise. Le journaliste Günter Wallraff est au CDL 2011 pour présenter son documentaire édifiant Noir sur blanc, dans lequel il est déguisé en Somalien, peinture noire et perruque crépue, et a écumé l'Allemagne pendant un an en caméra cachée. Ce documentaire dresse un état des lieux du racisme en Allemagne. Le rapport est accablant, effarant.
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