La
rencontre des mouvements citoyens en Afrique dans le cadre du festival ciné
droit libre a eu lieu du 29 au 30 juin. Venus d’horizons divers, les acteurs
desdits mouvements ont réfléchis à la mise en place d’une plateforme
africaine, histoire de conjuguer les efforts de lutte pour une Afrique libre,
juste, et libérée.
Les
débats ont parfois été houleux entre les acteurs des mouvements sociaux. Ce sont
Y’en a marre du Burkina, le Balai citoyen, le CAR…, du Burkina, les Sofas du Mali,
Filimbi du Congo-Kinshasa, les jeunes et forts du Cameroun etc. Au nombre d’une
quarantaine constitués d’artistes, de bloggeurs ou web-activistes et/ou
utilisateurs des nouveaux médias, des représentants d’organisations de la
société civile, ils ont pendant deux jours échanger sur leurs actions de lutte
et les perspectives. Une rencontre qui avait également pour objectif, selon
Abdoulaye Diallo coordinateur du festival, de renforcer les capacités
organisationnelles des mouvements en matière de défense des droits humains, de
liberté d’expression, de consolidation de la démocratie en Afrique…
Des
financements des mouvements, des stratégies de lutte en passant par la nécessité
de la mise en place d’une plateforme africaine les acteurs se sont parlé sans
ambages. La déclaration dite de Ouagadougou inscrit notamment au centre la mise
en place de la plateforme panafricaine, sans doute dans le premier trimestre de
2016 au Sénégal. Les acteurs réunis à Ouagadougou ont exprimé leur soutien au
peuple burundais, tout en dénonçant le silence des dirigeants africains face à
la recrudescence de l’immigration clandestine. Appellent-ils aussi à la libération de leur camarade du mouvement Filimbi du Congo toujours détenus.
La
rencontre de deux jours a pris fin par une conférence de presse animée par
Fadel Barro (Y’en a marre), Abdoulaye Diallo, Didier Awadi….. La question de
financement des mouvements sociaux ont plus retenu l’attention des
journalistes. La dessus, Abdoulaye Diallo est on ne peut plus clair : « Si d’autres sources de financement ont
été exclues, les financements des organismes occidentaux partageant les idéaux
des mouvements citoyens sont les bienvenus. Nous n’avons pas de
problème avec le financement des organisations occidentales ». Et Fadel
Barro d’ajouter que le financement ne signifie nullement pas d'épouser le
misérabilisme. En tous les cas, dit-il: "A Y'en a marre, nous avons la capacité de gérer des millions pour le bien-être des populations.
Bassératou
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