Quand la jeunesse se met débout… : « C’est aussi pour construire » dixit Gidéon Vink


« Quand la jeunesse se met debout… ». C’est le thème de la 11ème édition du festival ciné droit libre, du 28 juin au 4 juillet 2015.  Sur les affiches, le thème a plus ou moins été schématisé par des jeunes qui tiennent et/ou brandissent  des briques. Qui peut, autant signifier détruire, mais aussi construire. Surtout !

 

Gidéon Vink n’est plus à présenter. Réalisateur (films, clip, spot publicitaire), défenseur des droits humains, il est l'un de membre actif de l’association semflims, organisateur du festival ciné droit libre.  « L’artiste maison » comme l’appelle affectueusement Abdoulaye Diallo coordinateur du festival, il a toujours su placer les mots sur les images. L’affiche de la 11ème édition du festival l’étaye clairement. « Quand la jeunesse se met debout…», n’est pas un fait de hasard. Il s’inspire des évènements qu’on connut notre pays en 2014 et qui a abouti à la démission « forcé » de l’ex-président Blaise Compaoré après 27 ans au pouvoir.
 

Une œuvre de la jeunesse, qui lasse, de cette dictature, de cette monotonie, s’est exprimée autant qu’elle pouvait. A travers notamment des manifestations. « Mais l’on a toujours fait croire que les jeunes manifestent pour détruire, ou encore pour casser les édifices publiques, etc », indique Gidéon Vink.

Ce qui n’est pas toujours le cas. En tous cas, les évènements des 30 et 31 octobre l’ont clairement démontré. Alors quand la jeunesse se met debout… c’est aussi pour construire. « Si la jeunesse est dans la rue, c’est non seulement pour s’exprimer, mais aussi pour donner une autre coloration plus meilleure à l’avenir », affirme l’artiste. L’affiche, selon Gidéon, répond justement à une maxime de Ki-Zerbo qui disait que : « Chaque génération a sa pyramide à bâtir ».
 

Rendez-vous sur les chaines de télévision pour davantage comprendre le sens des affiches de cette édition, toute particulière du festival ciné droit libre. C’est du 28 juin.
Bassératou  

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