La 10e
édition du festival Ciné Droit libre s’est ouverte ce dimanche 1er
juin 2014 à l’Institut Français de Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a
connu la présence du parrain, l’ancien président de la république du Ghana, SEM
John Jerry Rawlings.
C’est parti pour le festival ciné droit libre, édition
de 2014. Placé sous le thème « I have a dream », la cérémonie
d’ouverture a connu la présence l’ancien
président de la république du Ghana, SEM Jerry Rawlings des ambassadeurs de la
France, du Danemark, de la République Sud Africaine, ainsi que des
professionnels du 7e art, des membres de partis politiques et de la
société civile.
Le Coordonnateur du festival dans son discours est
revenu sur l’origine de ce festival grand de 10 ans aujourd’hui. Pour Abdoulaye
Diallo, Ciné droit libre serait parti de la recherche de cadre pour la
projection du film Borry Bana, le destin
fatal de Norbert Zongo. Ainsi fut lancé le festival Ciné droit libre, un cadre
de projection des films censurés ailleurs et de promotion de la liberté
d’expression. Depuis 10 ans, le festival a présenté 500 films, a parcouru 55
villes du Burkina Faso ainsi que les pays de la sous-région et fait la fierté
de plus de 2 millions de téléspectateurs sur sa web télé droit libre TV. Ce 10e
anniversaire donne l’opportunité aux organisateurs de renouveler le rêve entamé
en 2005. Pour le Coordonnateur, ce rêve est désormais l’arrêt des
tripatouillages des constitutions en RDC, au Burkina Faso et partout en Afrique
où de telles velléités sont perceptibles. Le rêve, c’est aussi la paix en
Afrique et la cessation des activités terroristes au Nigéria, au Mali, et dans
le reste du monde.
Le parrain quant à lui s’est inquiété du foisonnement
des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui tendent
à porter la confusion sur la vraie information. Il a félicité les initiateurs
de ce festival. Selon Jerry Rawlings, de telles initiatives permettent de
recadrer le public sur les dérives socio politiques et économiques que connait
notre continent à cause de la consommation sans discernement des flux
d’informations qui nous sont envoyées.
Après la cérémonie d’ouverture, le film « I have
a dream » court métrage sur le thème du festival par Inoussa Kaboré a été
montré au festivaliers.
A S
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