La 5ème édition de « 10 mn pour convaincre », a livré
son verdict le mercredi 4 juin 2014 à l’Université de Ouagadougou. Ce jeu concours promu par le festival de films sur les droits humains et la liberté
d’expression, Ciné Droit Libre, qui est à sa 10ème édition a drainé
beaucoup de monde, des étudiants notamment à l’occasion de la grande finale. Pour
la première fois depuis l’existence du jeu concours, la cité
« chinoise » a inscrit son nom au tableau des palmarès à travers la
personne de Siri Mamadou, dit Koro Madou.
C’était une ambiance des grands soirs
qui se donnait à vivre devant le hall de l’Amphi A 600 de l’Université de
Ouagadougou dans l’après midi du mercredi 4 juin 2014. C’est à
cet endroit précis qu’avait lieu la finale du concours, « 10 mn pour convaincre », version
2014. Pour la circonstance, les locataires du campus de Zogona n’ont pas
marchandé leur mobilisation. Il était pratiquement impossible de se frayer un
passage au milieu de ces milliers d’étudiants qui se sont massés qui, pour
soutenir leurs camarades qui prenaient part à la finale, qui pour assister au show
du président Adama
Dahico, parrain de la
présente édition. Il faut dire que leur espérance n’a pas été déçue.
En effet, les 8 finalistes étaient à
la hauteur et ils ne se sont pas fait de cadeaux dans ce débat intellectuel.
Ainsi, les représentants des cités Kossodo, Patte d’oie, Chinoise et du club
2h pour l’Afrique 2h pour nous, ont rivalisé d’arguments sur des thématiques
d’actualité comme : « pour ou contre la modification de
l’article 37 ? » ; « le MPP au pouvoir : vraie
alternance ou continuité du régime Compaoré ?» ; « pour ou
contre le référendum au Burkina ?» ou I have a dream : rêve ou réalité
40 ans après »?
A ce jeu d’argumentation et de contre argumentation, c’est
Mamadou Siri de la cité chinoise qui a retenu l’attention du jury présidé par
Ismaël Ouédraogo de la radio Ouaga FM. Entre temps, « le président » Dahico a trouvé le moyen d’arracher des éclats
de rire à toute l’assistance à travers des histoires dont lui seul a le secret.
Il faut noter également que cette finale a connu la présence effective de Amobé
Mévégué et d’un représentant de Amnesty International au Burkina Faso. Les deux
leaders sénégalais du collectif y’en a marre,
Thiat et Kilifeu, sont également venus dire à la « jeunesse consciente » de se
mobiliser pour éviter que le président Blaise Compaoré ne fasse de la Constitution
burkinabè un « brouillon ».
F. S.
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