Festival
Ciné Droit Libre à Bobo. La tradition a été respectée cette encore avec le top
de départ donné à l’institut français Henry Matisse de Bobo Dioulasso. Cérémonie
d’ouverture fort intéressante, le public bobolais n’ayant pas marchandé sa très
forte mobilisation. « C’était une très belle ouverture, le public était
présent et la salle de projection de l’institut français a refusé du monde »,
se réjouit Abdoulaye Diallo, coordinateur du festival. La projection du
documentaire « Enfance piégée » qui a suivi la cérémonie d’ouverture
a suscité de nombreux échanges. « Il y a eu un très bon débat sur le
mariage forcé. Cela m’a surpris parce que je ne savais pas qu’un tel sujet
allait autant intéresser jusqu’à ce qu’on ait recueilli près de 20 questions. Nous
avons eu la chance que l’invité du débat qui est Me Hervé Kam fût juge pour
mineurs. Il a pu ainsi répondre à toutes les préoccupations du public.
La
plus grosse innovation cette année à Bobo reste sans aucun doute le village du
festival majestueusement dressé à la Place Tiéfo Amoro. Comme à Ouagadougou en
juin 2013, c’est la première fois que les festivaliers de Bobo goûtent aux
banquets exquis du village.
L’aventure
se poursuit ce samedi 9 novembre à l’institut français et à la Place Tiéfo
Amoro.
G. K.
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