Maréchal Zongo : de l’ambiance et de la communion dans mon village

 L’une des innovations majeures de la 9ème édition du festival Ciné Droit Libre reste sans aucun doute l’érection du village du festival à proximité de la mairie de Bogodogo. Après deux jours d’ambiance, nous avons recherché et retrouvé le chef du village pour en savoir davantage sur la vie dans sa cité. Avec une bouche d’humour, le Maréchal ZONGO tient ses villageois en haleine dans l’ambiance wôyô, le rap, les films, le live and direct depuis le studio Sams’K. C’est donc tout comblé qui s’ouvre à vous dans l’interview qui suit.

CDL : Chef du village, présentez nous votre village au public.


Maréchal Zongo : Mon village est situé non loin du Siao, dans l’espace vide de la mairie de Bogodogo. C’est un village ouvert à tout le monde, où ils se passent des concerts, des projections et de l’animation.

Qu’est ce qu’on peut voir d’inédits dans votre village ?

Mon village même est déjà inédit, parce que les éditions passées du festival ciné droit libre, il n’y avait pas le village. Cette année, on a voulu créer le village, donc il y a des activités simultanées. Pendant que le village se tient ici, de l’autre côté au CCF,  il y a des projections qui se font. Au village c’est les rencontres avec les jeunes, des « wôyô », du rap, des projections de films…donc  c’est une innovation, le village même est une innovation.

Chef, qu’est ce qui est interdit et qu’est ce qui est autorisé dans votre village ?

Moi mon village est un village de communion et d’échange. On ne veut pas de violence, on ne veut pas de brutalités, pas d’insolences. Ici c’est pour échanger. C’est pour ça que nous avons pris les précautions pour que la sécurité soit au maximum. On a la police, on a des vigiles, il y a nous- même aussi qui veillerons sur tout le matériel qui est là, qui a été déployé pour le succès du village.

Quelles impressions avez- vous après les deux premiers jours de vie dans votre village ?


Je pense que les villageois sont très enthousiastes, malgré le fait que l’électricité a failli faire un faux bond, mais le village tient la route. Tout se passe bien, les gens sont là, ils sont restés sur place…ils suivent les projections, donc le village tient la route. Je crois que les villageois vont m’accompagner pendant les quatre jours où le village va exister.

Quel appel avez- vous à lancer aux villageois ?

Je demande aux villageois de rester disciplinés, de rester tranquille. On va s’amuser, on va déconner et on va échanger donc il faut rester disciplinés.

Interview réalisée par Inoussa Kaboré



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