En marge de la 11ème
édition du festival Ciné droit libre, Didier Awadi, Alif Naaba, Master Soumi,
Sissao, Josey et bien d’autres artistes africains nommé ambassadeurs de la
liberté d’expression ont lancé une chanson contre l’extrémisme. « Le droit de vivre », c’est le titre
du single qui a été dévoilé à la presse ce 1er juillet à Ouaga.
Ils sont une douzaine d’artistes
engagés pour que cesse l’extrémisme dans les pays africains. Ce sont entre
autres : Didier Awadi du Sénégal, Sissao, Alif Naaba, Smockey du Burkina,
Marechal Zongo, Josey et Soum Bill de la
Côte d’Ivoire, Master Soumy du Mali, Pheno-Bi du Niger, Menson de la
Mauritanie. Tous voué pour le bien-être des populations africaines, les ambassadeurs de la liberté d’expressions
du programme Arterial network d’Artwatch
conjuguent leurs efforts de lutte contre l’extrémisme.
Selon Abdoulaye Diallo,
coordinateur du festival ciné droit libre, l’idée est née lors d’une rencontre
d’artistes et d’acteurs culturels à Nairobi au Kenya. Au sortir des échanges,
il a été proposé de considérer ces artistes comme des ambassadeurs de la
liberté d’expression. « Pourquoi ne
pas faire une chanson commune sur la thématique de l’extrémisme ? »,
s’était demandé Didier Awadi. Ainsi s’écrivait « le droit de vivre ». Et le rappeur sénégalais de dire: « Nous devons toujours nous mettre ensemble
pour parler de nos problèmes. Nous avons les capacités d’identifier les
solutions aux problèmes. Elles ne doivent pas toujours venir de l’Occident ».
Les ambassadeurs de la liberté d’expression ne veulent pas que les gens –sans
doute l’Occident- viennent s’apitoyer sur le sort de l’Afrique qui dispose
d’assez de ressources nécessaires pour résoudre ses problèmes. Cette chanson
sur l’extrémisme est selon lui une preuve que les africains peuvent s’unir pour
mener une lutte.
Par cette chanson « Le droit de vivre », c’est un appel à la responsabilité, un appel à s’engager sur des questions qui concernent les Africains. Au nombre de ces questions il y a l’extrémisme qui monte. Les ambassadeurs de la liberté d’expression espèrent que ce single sera un vecteur interpellateur des politiques afin qu’ils s’y penchent sérieusement. « On peut bien pleurer Charlie Hebdo mais il faut aussi pleurer nos propres morts », ironise Didier Awadi. Pour Monsa de la Mauritanie, ce projet est une façon à eux d’interpeller artistiquement avec une contribution créatrice et créative pour dire NON au terrorisme. Une belle chanson dont le clip a été réalisée par Gidéon Vink de Semfilms que les hommes et femmes de médias ont pu visionner, en plus d’un entretien d’Awadi Didier, et un reportage photos de la rencontre des ambassadeurs. « C’est un clip provisoire » informé selon Abdoulaye Diallo. Il est en phase de finalisation et sera gratuitement téléchargeable sur le net.
Bassératou
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