Après les étapes de Koudougou et Bobo du 1er au 3 novembre dernier, qui ont connu un grand succès en termes de participation du public, qualité des débats et diversité des activités, la caravane de Ciné Droit Libre était du 9 au 12 novembre à Bagré, Tenkodogo et Koupela. Au programme de ces villes, les films suivants :
- « Vie de cachot », un film qui traite des conditions de vie difficiles dans les prisons du Burkina
- « Guerre des terres », un film polémique sur le problème très sérieux du foncier au Burkina
- « Boum Boum », un film hommage au grand champion de boxe burkinabé, déchu, oublié de tous et laissé à lui-même
- « Smockey », un film sur la carrière de cet artiste engagé qui était l’invité spécial de la caravane
- Enfin « Kadhafi, mort ou vif », un film sur la récente guerre en Libye, qui a provoqué la chute, puis la mort, du colonel Kadhafi.
La première étape de cette caravane dans le Boulgou fut Bagré, la ville où se situe le plus grand barrage hydro-électrique du Burkina. Dès 17h, le matériel de projection était déployé et les notes de musique distillées avaient déjà alerté la population de l’événement qui allait s’y dérouler. La population ne fit pas prier pour envahir la place du marché dès 18h. Les projections à Bagré ont particulièrement touchés les populations qui ont pris une part très active aux débats et qui ont à l’unanimité, déploré la situation désastreuse de la ville en matière de disponibilité d’eau potable. L’accès à l’eau potable est l’un des plus gros problèmes de ce village. Quel paradoxe quand juste à côté s’étend une vaste étendue d’eau à perte de vue ! Comment comprendre que le village qui abrite le plus grand barrage du Burkina soit privé d’eau potable ?
- « Guerre des terres », un film polémique sur le problème très sérieux du foncier au Burkina
- « Boum Boum », un film hommage au grand champion de boxe burkinabé, déchu, oublié de tous et laissé à lui-même
- « Smockey », un film sur la carrière de cet artiste engagé qui était l’invité spécial de la caravane
- Enfin « Kadhafi, mort ou vif », un film sur la récente guerre en Libye, qui a provoqué la chute, puis la mort, du colonel Kadhafi.
La première étape de cette caravane dans le Boulgou fut Bagré, la ville où se situe le plus grand barrage hydro-électrique du Burkina. Dès 17h, le matériel de projection était déployé et les notes de musique distillées avaient déjà alerté la population de l’événement qui allait s’y dérouler. La population ne fit pas prier pour envahir la place du marché dès 18h. Les projections à Bagré ont particulièrement touchés les populations qui ont pris une part très active aux débats et qui ont à l’unanimité, déploré la situation désastreuse de la ville en matière de disponibilité d’eau potable. L’accès à l’eau potable est l’un des plus gros problèmes de ce village. Quel paradoxe quand juste à côté s’étend une vaste étendue d’eau à perte de vue ! Comment comprendre que le village qui abrite le plus grand barrage du Burkina soit privé d’eau potable ?
Quelques images de la projection à Bagré
Le samedi 10 novembre, c’était au tour de Tenkodogo d’accueillir la caravane de Ciné Droit Libre décentralisé. La place de la nation était le lieu choisi par le partenaire de Semfilms à savoir le MBDHP pour accueillir l’événement. Et il faut le dire, ce fût un événement, la population de Tenkodogo n’a pas marchandée sa participation et près de 2000 personnes se sont empressés de s’installer à la place de la nation.
Cependant un petit incident a failli perturber le bon déroulement des projections. La place de la nation jouxte la cathédrale de Tenkodogo et au même moment s’y déroulait une messe. Malheureusement un curé pas très sympa a tenu des propos pas très « religieux » en nous demandant presque d’arrêter notre amusement parce que les gens priaient à côté et de se demander si nous pouvions faire de même de l’autre côté de la place où se situe une mosquée.
Les esprits se sont un peu échauffés et le commandant de la police municipale s’est vu obligé de faire le déplacement sur les lieux après que le curé ait appelé le maire de la ville pour se plaindre. Finalement après quelques pourparlers, les choses rentrèrent dans l’ordre et les projections ainsi que la messe ont pu se poursuivre en bonne intelligence ! Il faut même dire qu’après la messe, une bonne partie des ouilles ont suivi les projections et participé activement aux échanges qui étaient d’un très bon niveau.
Les images de la soirée à Tenkodogo
Koupela était la dernière étape de la décentralisation 2012, c’est la 7ème ville après Manga, Pô, Bobo, Koudougou, Bagré et Tenkodogo à être visitée par la caravane Ciné Droit Libre.
Comme dans les autres villes, ce fut également un grand succès, les populations se sont déplacées massivement à la place de la gare pour suivre et débattre autour des films programmés. Les débats ont surtout concernés la question des terres et les lotissements.
La soirée de Koupela en images !
On peut donc dire sans se tromper que la décentralisation 2012 de Ciné Droit Libre à l’image des autres années a été un grand succès. Cette caravane a drainé en tout, plus de 15.000 personnes, mobilisée plus d’une dizaine d’invités spéciaux et a été marquée par deux soirées humour qui ont connu un grand succès !
Semfilms peut maintenant et avec sérénité envisager la prochaine édition du festival Ciné Droit Libre, la 9ème édition, prévue entre fin juin et début juillet 2013.
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