Pour donner le ton
officiellement de la 8e édition du Festival Ciné droit libre, c'est
le film de Thierry Michel, "Affaire Chebeya,
crime d'État?" qui a été projeté à la suite de la cérémonie
d'ouverture et en présence des invités et personnalités. Une façon
pour le festival de rendre un hommage à ce défenseur des droits de
l'homme et à cette "voix des sans voix", du nom de l'ONG
dont il était le directeur, dans le cadre de la soirée spéciale "Droits Humains".
En effet, le 2
juin 2010, alors que s'ouvrait à Ouagadougou le festival ciné
droit libre, disparaissait le militant des droits de l'homme,
Floribert Chebeya, son chauffeur en République
démocratique du Congo. Morceau retenu pour vous dans ce film
émouvant de 95mn qui a fait vivre aux festivaliers de CDL le long
procès dans cette affaire etposé la question de la protection des
défenseurs des droits de l'Homme : « La mort de Chebeya parle. La
mort de Chebeya dit : voilà ce qu'il ne faut plus jamais faire »
Les panélistes de la soirée DH: Chrisogone Z (gauche) et Germain Nama (droite) |
L'hommage à
Floribert Chebeya à travers la projection de ce film a été appuyé
par le président du MBDHP, Chrysogone Zougmoré, pour avoir connu
Chebeya et les conditions dans lesquelles les défenseurs des droits
de l'Homme travaillent en République démocratique du Congo.Pour
Monsieur Germain Nama, directeur du journal l'Évènement, invités
sur le panel aux côtés de Chrysogone Zougmoré, pour échanger sur
le film, il faut quand même salué dans cette affaire la tenue d'un
procès jusqu'à un verdict, avec tout ce qu'on peut lui reprocher.
Un commentaire qui référence au Burkina aux dossiers Norbert Zongo
et Sankara, bloqués par des non-lieu.
Justin Yarga
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