Festival Ciné droit libre 2015 : quand la jeunesse se met débout

Le Burkina Faso est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire depuis octobre 2014. Une nouvelle page voulue et entrainée par la jeunesse qui s’est mise débout pour exiger la démocratie, la justice et la bonne gouvernance. Et ce fer de lance de la société burkinabè transperça en plein cœur la dictature de Blaise Compaoré, vieille de 27 ans. 

Le Festival ciné droit libre qui se tient cette année du 28 juin au 4 juillet revient sur ce combat de la jeunesse burkinabè. La jeunesse du Burkina a montré aux yeux du monde entier qu’il suffit juste de se mettre débout pour exiger le respect des droits du peuple et par-delà  la consolidation de la démocratie en Afrique.

 

Le festival ciné droit libre qui a toujours été cet espace de promotion des droits humains et de la démocratie s’inscrit dans cette dynamique.

« Quand la jeunesse se met débout ». C’est le thème retenu pour cette édition 2015. Une thématique qui permettra de signifier l’ardente envie de recherche d’une Nouvelle Afrique par sa jeunesse. 

Les innovations majeures de cette édition 2015 du festival sont essentiellement:

-       Les rencontres informelles avec les invités du festival

-       Une soirée spéciale Countering Violence Extremist en partenariat avec le Centre Culturel Américain et l’Ambassade des USA

-       Le renforcement des espaces de discussion après les films en intégrant les réactions pas SMS et twitter

-       La rencontre des mouvements citoyens en Afrique: Balai Citoyen, Y'en a marre, Mouvement Plus Jamais ça du Mali, les Sofaas du Mali  Balai Citoyen Togo, etc. En partenariat avec Artwatch

-       la cérémonie d'ouverture dans une autre salle que l’Institut Français: le Ciné Burkina 

-       Et enfin le lancement du film sur la révolution burkinabé avec des projections en plein air dans plusieurs quartiers de la ville de Ouagadougou.

Les parrains de cette édition sont tous des jeunes leaders qui portent haut les couleurs d’une Afrique nouvelle. Il s’agit de Fadel Barro (Sénégal), de Claudy Siar (France). 

Une quarantaine de films sont programmés et seront projetés dans les salles de l’Institut français mais aussi en plein air dans des quartiers de Ouagadougou.

L’animation du village Ciné droit libre sera assurée par Nash (la nouchi girl de la Côte d’Ivoire) et le Marechal Zongo.

Cette année le lauréat de « 10 minutes pour convaincre » recevra une tablette en plus d’autres gadgets. 

BassK.