Comme annoncé, l’artiste ivoirien Soum Bill est
présent à Ouagadougou pour prendre part au concert des « Grandes Gueules
acte 2 ». Au micro de ciné Droit Libre, il évoque ses futurs projets et parle
de ce que ce concert représente pour lui, pour son engagement musical.
Soum Bill |
C’était déjà un coup de fierté parce que dans un festival
comme Ciné Droit Libre où on vous dit que vous avez une grande gueule, cela
vous rassure dans votre engagement. C’est une occasion pour moi de pouvoir
écouter ce que les autres ont à dire et partager quelque chose de positif
ensemble. J’en suis en tout cas très honoré d’y prendre part.
Pour toi
« Grande Gueule » rime-t-elle forcément avec l’engagement ?
Absolument, cela rime avec des chansons engagées, la liberté
de dire ce qu’on veut. C’est aussi une tribune pour réclamer quelque chose pour
un certain nombre d’artistes quelques fois censurés qui n’ont pas toujours
l’opportunité de passer dans des médias comme d’autres artistes parce
qu’ici ou ailleurs, les gouvernants font
tout pour formater le cerveau des populations. Ce genre d’initiative est donc à
perpétrer.
Lors de la conférence de presse des "Grandes Gueules" |
Au vu de l’actualité
africaine et par rapport au thème de Ciné Droit Libre » où va l’Afrique
quels messages vas-tu faire passer lors de ce concert ?
Le message que nous allons faire passer, c’est qu’il faut
qu’on comprenne, surtout la jeunesse africaine, qu’il est temps de poser des
actes, qu’il faut rester éveiller parce que personne ne viendra changer les
choses à notre place. Des tribunes comme Ciné Droit Libre et son concept les
« Grandes Gueules » prouvent que les jeunes ont envie de prendre leur
destin en main. Et il est temps de mettre la machine en marche. Ce sera notre
message.
Quels sont les
projets de Soum Bill ?
Après ce concert, j’aurai la sortie d’un double album
zouglou-reggae le mois prochain (juillet) et en novembre. Après ce sera des
tournées de promotion.
Kpénahi
Traoré
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